Cette semaine c'est le magazine n° 13 que nous allons feuilleter. Le premier article nous parle d'une automate "Pierrette" fabriqué par Roullet & Décamps.
La fabrication des automates remonte au XVII° siècle, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XIX° siècle que ce type de poupées dotées d'un mouvement, connaîtra en France son authentique âge d'or.

Cette automate d'une précision du mécanisme et un port gracieux s'ajoutent à une belle expression de Bébé Jumeau. Cette maison fournit les têtes en porcelaine à certains fabricants d'automates.

Pendant les dernières décennies du XIX°siècle et les premières années du XX° siècle les pantalons féminins sont exclusivement utilisés en sous-vêtement, sauf en de rares exceptions. Ils sont confectionnés en coton, en soie ou en flanelle suivant la saison. Ils couvrent le genou et sont noués sous la rotule.

Bébé Jutta présentée ici est sortie de l'usine Jumeau en 1892. La tête en biscuit coulé est marquée comme "tête Jumeau" et le corps en composition, totalement articulé porte l'étiquette de "Bébé Jumeau, diplôme d'Honneur" Le créateur français fut récompensé lors de nombreuses expositions pour la perfection de ses poupées.

Les sourcils sont duveteux, les yeux bleu profond avec un système d'ouverture et de fermeture et des cils naturels. La bouche ouverte, au léger sourire, découvre quatre dents moulées en porcelaine puis insérées qui donnent au visage une expression qui préfigure celle des poupée de caractère

En 1860 apparaissent les premières têtes pour poupées fabriquées en biscuit. Toutefois, les corps ont besoin d'un matériau plus robuste. Les poupées étant vendues habillées, ou bien destinées à l'être, le corps peut donc sacrifier l'esthétique à la solidité. On recourt alors à la "composition", mélange de pâte en carton et de bois.

Jane Austen (1775-1817)
En 1815 elle publie Emma roman qui retrace une année de la vie de la petite ville de Highbury et ses alentours, brossant le portrait d'une grande variété de personnages. L'auteur britannique déclare peu après la publication du livre qu'Emma est "un personnage que personne n'aimera" sauf elle-même. Laissant de côté la sympathie des lecteurs, comme dans ses autres romans.

Une femme jeune, riche et indépendante, dans l'Angleterre du XIX° siècle fait preuve d'une telle pédanterie qu'elle rend ses proches malheureux. Mais Emma Woodhouse a la chance d'avoir son vieil ami Henry Knightley qui lui fait prendre conscience de sa vanité et l'aidera à devenir une meilleure personne.

Textes et photos proviennent du magazine "Dame d'époque" des Editions Atlas.
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